Archive pour la catégorie 'Poesie d’Amour'
RE – NAISSANCE (JE SUIS DE VIE… JE SUIS D’AMOUR…)
RE – NAISSANCE
(JE SUIS DE VIE… JE SUIS D’AMOUR…)
La rose bleue a mal vécu
Mais aujourd’hui elle a compris
Que de ses longs chemins ardus
Doit naître Amour et vraie Vie.
Le temps chagrin qui pleure encore
Se voit rosir à la pensée
Que l ’ hymne à la joie n’est pas mort
Et qu’enfin je peux exister.
Et si près de moi tu chemines
Guidant mes pas à travers jours
J’atteindrai ce seuil où culmine
En lettres d’or le mot Amour.
Que tes doigts serrent un peu les miens
Comme tu le fais quelquefois
Quand suspendue aux maux anciens
Tu réponds à bien des pourquoi.
Que ton regard qui parle tant
Plonge toujours loin dans mon cœur
Pour y cueillir couleur printemps
Ce beau souffle réparateur.
Je suis de Vie, je suis d’Amour
Balbutiements de renaissance
Qu’il nous soit donné pour toujours
Tendresse et joie en abondance.
Patsy
14 février 2011
Le berceau de ta vie
LE BERCEAU DE TA VIE
(A Laurine – car un jour, toi aussi… tu comprendras, et tu sauras)
*
Le berceau de ta vie fut tapissé d’Amour,
Toi, petit grain de feu descendu d’un soleil
Où s’accrochait encore le rêve sans détours
De tes yeux dans les miens à ton premier réveil.
*
Et … par un matin d’avril, j’ai compris… et j’ai su…
*
Mon cœur s’est affolé, couleur contradiction,
Mais en brise légère, fredonnait ton prénom
Qui flottait en douceur et grandioses visions,
M’offrant tous ces espoirs qui ne tournaient qu’en rond.
*
Et voilà que mes mains, protectrices déjà,
Se posent doucement au sommet de ton nid,
Dessinant tendrement ce sentier où tu vas
Fleurir tout doucement au berceau de la vie…
*
Un beau jour, la voilà, frôlement papillon,
La réponse fragile sous forme de chatouilles,
Aux caresses si douces et qui fleurent bien bon…
Tu sais dire « je suis là » et… mes joues se mouillent.
*
Sur la table de nuit, ton « image » sourit,
Si fabuleux trésor, rêve-réalité,
Et je l’aime… et je t’aime… et sans cesse je vis
Au rythme de tes jours et des miens, enlacés.
*
Et qu’importent nos débuts angoissés, souffrants,
Et qu’importe ! Des nausées aux doigts douloureux,
Des petits aux grands maux qui se sortent des rangs,
Qui pèsent si légers face à mon cœur heureux !
*
Mon petit grain de feu est brasier d’étincelles
Dont rien, apparemment, ne freine les élans…
Et du matin au soir elle est vive et rebelle,
Mais c’est si doux au cœur d’une future Maman !
*
Indéfinissables sentiments, doux élans,
Resplendissante force teintée de doute,
Porter la vie a la couleur d’un feu puissant
Dont le souvenir parsème toutes nos routes…
*
Et… par un soir de janvier, j’ai compris et j’ai su…
Qu’il ne pouvait être égalé que par celui de
« Donner la Vie »
*
Nostalgie
23 Avril 2009
D’une âme à l’autre
D’UNE ÂME A L’AUTRE
J’ai erré sur la terre, en recherche de Toi,
Me heurtant, m’abîmant, aux rochers de la Vie,
Mais Jamais, non Jamais ! n’ai perdu cette Foi
Qui d’un lointain profond nous voyait réunis.
J’ai souri et j’ai ri à des bonheurs bien doux,
Puis pleuré, désolée, tout en deuil habillée,
Mais Jamais, non Jamais ! n’ai pu trouver le goût,
De cet accord de Moi en voie d’Eternité.
Aux randonnées passées j’ai foulé les écueils,
Puis connu les sommets de bien des choses encore,
Mais Jamais, non Jamais ! n’ai noirci tant de feuilles
Qu’au fin fonds d’un soleil où sourit notre Aurore.
Et j’ai crié ton nom aux consonances rares,
Et mis genoux en terre avec larmes blessées,
Caressant les cheveux de ce destin avare,
Qui de joies en souffrances m’a bien sûr trop aimée.
Et d’exil en exil, de pays en pays,
Chargée de lourds bagages à défaut d’autre chose,
J’ai vécu de par Toi au-delà de nos Vies,
Me baptisant d’un Nom et du bleu d’une rose.
Mais je « savais » ton nom aux résonances Mage,
Et je « savais » le beau d’un coeur Eternité,
Mais Jamais, non Jamais ! n’ai pu imaginer,
Que depuis si longtemps se croisaient nos sillages.
Nous ne chercherons plus le logis de nos Âmes,
Et ne nous rirons plus des larmes désalées,
Dans un doux tabernacle reluit enfin les flammes,
De l’Endroit de nos Vies, par l’Envers retrouvées.
Nostalgie
23 septembre 2008
Tu es
TU ES…
Tu es de ces enfants qui parlent au nom des Rois
Avec dans le regard des soubresauts d’été,
Quand le bleu délavé d’un ciel à court d’émois
S’habille tout d’un coup d’une écharpe d’Aimer.
Tu es de ces prairies où il fait bon poser
Quelques larmes d’antan dessinées aux paupières,
Se parlant une à une de souffrances passées
Dans la nuit qui s’en va en soupirs et prières.
Tu es de ces jardins où je cueille la fleur
Bonté personnifiée creusée tout en sillons
De chemins aux histoires où la Peine se meurt
Dans une aube profonde où s’apprend le Pardon.
Tu es de ces échos qui se cherchent au loin
Lorsque s’ouvre le ciel sur les mots d’Aujourd’hui,
Quand lueurs d’Autrefois se parlent en refrains,
Des visions en cascade d’un gigantesque puits.
Tu es couleur Tendresse qui jamais n’oubliera
Les ondes parcourues en des siècles de Vie
Sous les doigts d’un Destin qui n’a mené tes pas,
Que d’un bout de mémoire à un sentier d’Ici.
Tu es la main qui dit avoir enfin trouvé
Le port rêvé en mer d’un appel toujours su,
L’attrait fou d’un départ en coeur de supplié
Et la course du Temps vers la route connue.
Tu es le feu en mer que je vois lentement
Apaiser ses tourments et renaître à la Vie,
Poser jour après jour, et tout, tout doucement,
Aux pieds de mon errance, un accord Infini.
Tu es…
Nostalgie
11 Octobre 2008
Tu me manques… mon enfant
TU ME MANQUES… MON ENFANT
Tu me manques… mon enfant,
Quand le soleil se meurt
Ramenant nos instants
A la face de mon cœur.
Et cette joie de vivre
Dont pétillent tes yeux
Toujours en lueurs vives
Et un brin malicieux.
Ta voix qui me demande…
Ce que l’on fait demain…
Tes câlins en offrande
Apaisant tous chagrins.
Tu me manques… mon enfant,
Quand vient l’heure du coucher…
Tes livres impatients
Restant inanimés.
Et ces nuits où je veille
Malgré moi sur tes rêves
Bien loin de mon sommeil
Et vite, les jours se lèvent.
Et tu me manques encore…
Chansonnette du Lever
Quand tu te blottis fort
Dans mes bras refermés.
Les jours tirent en longueur
Et pourtant chaque soir
Je raye avec ferveur
Vingt quatre heures dans le noir…
Car bientôt ton retour
Ramènera chez nous
Mon Bébé, mon Amour
Et tous ses chers doudous.
Nostalgie
15 Août 2006
Laisse-moi…
LAISSE-MOI…
‘
Laisse-moi les pleurer ces larmes qui s’en vont
Aux paupières d’un Moi en parfums de Silence,
Lorsque loin de nos vies dans un gouffre profond
Lentement je les peins en couleurs Délivrance.
Laisse-moi te montrer les cicatrices d’or
Qui creusent mon chemin aux parcours tortueux,
Lorsque dans le lointain s’enfuyait le bleu port
Où mouraient doucement mes prières aux cieux.
Laisse-moi découvrir tous ces pays cachés
Que tu cries à mon âme en douceur de tes mains,
Lorsque grand feu d’étoiles,dans ton regard, perché,
Me rappelle ces jours où rien n’est dit en vain.
Laisse-moi regarder ces mots qui se dessinent
Tel un torrent de feu qui dévale vers moi,
Lorsque face à la mer, Solitude chemine
Vers si pur horizon où se tait Désarroi.
Laisse-moi rire le chant d’une Tendresse
Qui étreint à plein coeur tous mes sursauts d’Hier,
Faisant fuir chaque jour, un, deux brins de Détresse,
Qui valsent dans la nuit en doux éclats Lumière.
Laisse sur moi couler, de ta Vie les aveux,
Quand le jour et la nuit se confondent en nous,
Et, à mon tour donner un peu de tendre feu
A ce foyer printemps qui se veut mots si doux.
Laisse-moi me livrer,
Mais laisse-moi guérir,
Laisse-moi te montrer,
Mais aussi découvrir.
Laisse-moi regarder
Mais aussi écouter,
Laisse sur moi couler
En pluie ton verbe Aimer…
Nostalgie
15/10/08
Car le jour où je t’aimerai…
… CAR LE JOUR OU JE T’AIMERAI…
Il y aura du bleu dans le coeur des étoiles
Et des gerbes de feu qui pleuvront sur la terre,
Le ciel s’embrasera des tons de cette toile
Que l’on verra tendue bien au-delà des mers.
Il y aura des pas résonnant aux jardins
De ces vies sans soleil mais où le vent est doux,
Quand s’éloignent soupirs et larmes de chagrin
Là-bas sur le chemin où les passés sont fous.
Il y aura du sel sur les lèvres du jour,
Te faisant oublier le fade d’un Antan,
Et du vert Espérance se riant, tout Amour,
Dans les cheveux d’un saule en éternel printemps.
Il y aura du miel en écharpe de pluie,
Sous la voûte du temps rivant à nos regards
Ce flamboyant rivage aux portes de la nuit,
D’un véritable Amour qui jamais ne repart.
Il y aura du Tendre de Moi sur ta main,
Ayant longtemps vécu à fleur et coeur d’immense,
Naviguant sur des flots destination Demain,
Sans pour autant renier ni Bonheurs ni Souffrances.
Il y aura des mots aux silences fleuris,
Qui ne franchiront pas la barrière d’un son,
Mais que tu entendras rouler en chant de Vie,
Quand ils viendront loger en ton être profond.
Il y aura des chaînes se brisant enfin ,
Dans une aura d’automne qui se meurt déjà,
Et dont les cendres chaudes se soupirent en vain,
S’éparpillant au loin dans un goût de frimas.
Car le jour où Je T’aimerai…
Ce jour où Je T’aimerai…
Il y aura l’Amour jusqu’au bout de mes doigts,
Dénué de pensées qui ne seraient pas toi .
Et alors je pourrai, en ma profonde Foi,
Donner enfin mon coeur, en écho de ta Voix.
Nostalgie
12 Février 2009
Je te confie
JE TE CONFIE
Je te confie mes roses bleues,
Jardins secrets d’adolescence
Où te sourit encore un peu
Un coin tout fleuri d’innocence.
Je te confie mon ciel entier,
Vaste prairie au cœur d’un Moi
Où je chantais sur des cahiers
Les mots que refusait ma voix.
Je te confie ma mer immense,
Antre d’amour où se conçoit
Le tendre feu de l’espérance
Qui sait raviver mes émois.
Je te confie tous mes Hier,
Gouffre profond où se débat
Une ombre face à la lumière,
Qui en ternit le bel éclat.
Je te confie tous mes Demain,
Insoupçonnables d’Avenir
Gravés sur fond de parchemin
Et valant bien tous les empires.
Je te confie mon Aujourd’hui,
Timide encore mais rassuré,
Grand renouveau qui se construit
Au cœur de la Sérénité.
En quelques mots, je te confie,
Tout ce qui fait que je suis là
Remerciant le ciel et la vie
Et mettant mes pas dans tes pas…
Nostalgie
29 Juillet 2009
Harmonia
H A R M O N I A
Regarde tout là-haut ce sillon dans le ciel,
Qui sourit dans le beau d’une âme couleur miel.
Regarde la lueur qui danse dans ces yeux,
Lorsque s’enfuit la peur des jours trop silencieux.
Regarde à l’infini où fleurit l’horizon,
Ce coin mélancolie bordé de sable blond.
Regarde la fraîcheur de la rose au matin,
En lointaine pudeur tout au fond du jardin…
Regarde-la jouer dans la fleur du silence,
Soufflant d’un air léger sur le front de l’absence.
Regarde-la vibrer sous les doigts du Présent,
En vagues parfumées et perles d’un instant.
Regarde-la fleurir de par les jours qui passent,
Dans un simple sourire quand nos mains s’entrelacent.
Regarde-la perler au miroir des couchants,
Doucement se pencher sur nos rêves d’enfant.
Regarde-la trahir tous nos passés fougueux,
Regarde-la se rire de nos temps malheureux.
Regarde-la tricher lorsque bien vieux démons,
Voudraient la voir tomber aux pieds des non-pardons.
Regarde-la neiger en flocons de tendresse,
Sur nos vies retrouvées par-delà la détresse.
Oh ! Toi… regarde-la nous cueillir tant de fleurs,
Et changer nos frimas en sentiers du bonheur…
Elle s’appelle… HARMONIA
Patsy
8 Octobre 2009
Emmène-moi
EMMENE-MOI…
Emmène-moi, au doux matin,
Quand le soleil se lèvera
Brillant si fort sur les rochers,
Emmène-moi… je veux la voir,
Et à ses pieds, joindre les mains,
Pour un Adieu sans grand fracas,
Aux plus sombres de ces années
Qui tourbillonnent dans le soir.
Emmène-moi… je l’aime tant !
Drapée de tons bleu si profond
Qui jouent d’un air d’immensité.
Emmène-moi… je veux la voir,
Pour y rêver au firmament
Des moments où tout se confond
Dans le survol des voix ailées
Qui se rebellent dans le noir.
Emmène-moi face à la mer,
Et nos mains parleront en choeur
Aux pas perdus dans le désert,
A la recherche du bonheur.
S’il y a tant de deuils à faire
Pour un chemin aux jours meilleurs,
Laissons s’en aller les Amers
Au gré de ses flots, vers l’Ailleurs.
Emmène-moi,
Face à la mer,
Emmène-moi,
Loin du désert.
Emmène-moi…
Nostalgie
16 Janvier 2009
Par delà l’horizon
Par-delà l’horizon se voudrait un hommage… mais quand la plume s’est arrêtée et que je l’ai relu… j’ai eu plus envie de dire que c’est tout simplement un « Pardon » demandé.
Pardon pour tous ces mots que l’on a tu car difficiles à prononcer,
Pardon pour toutes ces choses que l’on reproche souvent à son Père et que l’on ne comprend que bien plus tard, en général quand il n’est plus là,
Pardon de n’avoir rien compris à sa vie, à sa façon d’être, à sa sévérité (bien qu’injuste souvent),
Pardon d’avoir compris trop tardivement qu’il nous aimait Vraiment
Mais Merci d’avoir tout fait pour assurer et assumer sa famille au fil du temps,
Merci pour la main sur le coeur, la tendresse dans les yeux, les embruns sous le couvert des paupières…
Un message cependant, amis lecteurs, ne laissez pas partir ceux que vous aimez sans le leur dire… car effondrés au pied de leur dernière demeure, cela ne sert plus à rien, si ce n’est d’en traîner le regret à jamais
C’est ce qui m’est arrivé !
PAR-DELA L’HORIZON
(ou… Pardon, Papa)
Par-delà l’horizon où rugissent mes flots,
Aux confins de ce monde d’où tu ne reviens pas,
J’entends toujours, Papa, auréolée d’échos,
Cette douleur qui joue sur ma vie et… s’en va.
Voilà bientôt quinze ans… et pourtant… et pourtant…
L’Hier inoublié étreint toutes mes pluies,
Rallumant les soleils d’un lointain coeur d’enfant
Pour implorer ce ciel où ton étoile luit.
Silencieuses prières aux couleurs d’Autrefois,
Quand tourne si facile la roue de mes Pensées,
Perclue de souvenirs accrochés à mes doigts,
Et que la nuit descend sur toutes ces années.
Combien faut-il de temps pour bâtir un Oubli ?
Triste dépositaire de tes derniers instants,
Combien faut-il de temps à la Paix en sursis
Pour attiser les flammes d’un brasier persistant ?
Combien de ces chemins aux regards éperdus
Sur les rives du temps qui cachent leurs secrets ?
Et de « Pardon Papa » pour n’avoir jamais pu
Te dire bien des mots aujourd’hui murmurés ?
CAR
Par-delà l’horizon où rugissent mes flots,
Aux confins de ce monde d’où tu ne reviens pas,
J’entends toujours, Papa, auréolée d’échos,
Cette douleur qui joue sur ma vie… puis… s’en va…
OR
Voilà bientôt quinze ans que je me suis promis
D’enlacer pages blanches sur nos Jamais Plus,
Mais que gorge nouée, aucun mot ne me dit…
Pardon Papa si à ce jour je n’avais pu…
CAR
Par-delà l’horizon où rugissent mes flots,
Aux confins de ce monde d’où tu ne reviens pas,
J’entendrai à Jamais, Papa, tout en écho,
Cette douleur qui joue sur ma vie… puis… s’en va…
Nostalgie
30 Mai 2008
Lettre à ma mère
LETTRE A MA MERE …
Comme le temps a passé… !
Aujourd’hui, à mon tour,
Des petits bras se tendent
Pour me serrer très fort…
Et moi, je n’ose plus
Prononcer de doux mots,
Mais l’ais-je jamais fait ?
Et pourtant, et pourtant,
En bouquets ils se pressent,
Là tout au fond d’une âme close
Qui pense et qui repense
A tout l’Amour donné,
A la tendresse vive,
Aux sourires d’antan…
Comme le temps a passé !
Aujourd’hui, à mon tour
Je reste au creux du lit
Car je sais qu’elle viendra
Quelques fleurs à la main
Et des petits trésors
Faits de ses mains…
Et moi, je n’ose plus
Laisser fleurir les mots
En un si doux je t’aime,
Mais l’ais- je jamais fait
Si ce n’est par écrit
En lettres d’or, certes…
Mais…
Comme le temps a passé… !
Et je vois et revois
Ces nombreuses années
La marque des saisons
Sur ton corps fatigué,
La neige dont tes cheveux
Ne se déparent plus,
Et moi, tout à côté
Qui te rejoins un peu…
Même si…
Aujourd’hui à mon tour
Son petit cœur viendra
Se blottir contre moi
Mais elle, saura me dire « je t’aime maman »…
Et moi. …, là tout au fond de moi
Je reverrai encore ces beaux matins
Sacrés en cœur d’enfant
De ces jours où tu es reine,
Et plus encore…
Ma voix ne sait pas dire,
Mais mon cœur crie en silence
Des « Je t’aime…. Maman »
Souhaitant que tu les entendes,
Car le temps a passé, et passe encore,
Mais tu restes la plus belle
Tu restes la plus douce,
Tu restes simplement
Amour personnifié,
Et mon cœur a de toi le même visage
Peu importe que ce temps ait tant joué notre vie
Qu’il se compte maintenant en quelques décennies,
Et qu’il ne cesse de me dire que demain,
Peut-être que demain…
Mais aujourd’hui je veux seulement penser
Que c’est jour de fête pour toi
Et également pour moi,
Un jour viendra pour elle où
Le temps aura passé et passera encore
Mais comme toi, je resterai la plus belle,
Je resterai la plus douce,
Simplement Amour personnifié,
Et son cœur aura de moi, le même visage.
Je t’aime Maman
Bonne fête Maman
Nostalgie
7 juin 2009
Va… Je t’aime… !
VA… JE T’AIME… !
Et si quelqu’un te dit là-bas,
Que dans le désert de l’oubli
Ont pu se perdre un jour mes pas…
Ne le crois pas… il te trahit !
Le temps a coulé et voilà,
Que trois dizaines sont passées,
J’ai plongé dans joies et frimas,
A mon grand remords enchaînée.
Va… je t’aime !
A l’horizon de mes regrets,
J’ai accroché en tristes fleurs,
Des senteurs culpabilité,
Lancinants pétales de douleur,
Car n’ai pas su prendre les armes,
Me battre envers et contre tout,
A l’âge où bien peu nous alarme,
Et notre famille surtout.
Va… je t’aime !
Mais je te cherchais dans la nuit,
Priant ton ultime pardon,
Et je me cachais sous la pluie,
Pour crier librement ton nom.
Je te mettais sous les sapins,
Des joujoux aux couleurs de rêve,
Qu’emportait le petit lutin,
Avant que le jour ne se lève.
Va… je t’aime !
Je me voyais les bras tendus,
A chaque fête des Mamans,
Soufflant sur ton front bien trop nu,
Caresses et doux mots, tendrement…
Mais j’ai mis du temps à comprendre,
Au long parcours de nos Hiers,
Que je t’empêchais d’entreprendre,
Ta douce marche vers la lumière…
Va… je t’aime !
Moi, coupable par ignorance…
Ta voix cependant résonnait,
Je me demandais en silence,
Pourquoi un enfant m’appelait.
Je t’ai retenu dans l’ombre
Des remords et regrets amers…
Va… et quitte cette pénombre,
Aujourd’hui je te libère…
Va… je t’aime !
Que ton chemin soit Lumière,
Je t’aime et… t’aimerai toujours.
Coulera encore ma rivière…
Mais, d’entre tous, viendra le jour
Où je te rejoindrai.
Va… Je t’aime … !
Nostalgie
28 février 2010