Par delà l’horizon
Par-delà l’horizon se voudrait un hommage… mais quand la plume s’est arrêtée et que je l’ai relu… j’ai eu plus envie de dire que c’est tout simplement un « Pardon » demandé.
Pardon pour tous ces mots que l’on a tu car difficiles à prononcer,
Pardon pour toutes ces choses que l’on reproche souvent à son Père et que l’on ne comprend que bien plus tard, en général quand il n’est plus là,
Pardon de n’avoir rien compris à sa vie, à sa façon d’être, à sa sévérité (bien qu’injuste souvent),
Pardon d’avoir compris trop tardivement qu’il nous aimait Vraiment
Mais Merci d’avoir tout fait pour assurer et assumer sa famille au fil du temps,
Merci pour la main sur le coeur, la tendresse dans les yeux, les embruns sous le couvert des paupières…
Un message cependant, amis lecteurs, ne laissez pas partir ceux que vous aimez sans le leur dire… car effondrés au pied de leur dernière demeure, cela ne sert plus à rien, si ce n’est d’en traîner le regret à jamais
C’est ce qui m’est arrivé !
PAR-DELA L’HORIZON
(ou… Pardon, Papa)
Par-delà l’horizon où rugissent mes flots,
Aux confins de ce monde d’où tu ne reviens pas,
J’entends toujours, Papa, auréolée d’échos,
Cette douleur qui joue sur ma vie et… s’en va.
Voilà bientôt quinze ans… et pourtant… et pourtant…
L’Hier inoublié étreint toutes mes pluies,
Rallumant les soleils d’un lointain coeur d’enfant
Pour implorer ce ciel où ton étoile luit.
Silencieuses prières aux couleurs d’Autrefois,
Quand tourne si facile la roue de mes Pensées,
Perclue de souvenirs accrochés à mes doigts,
Et que la nuit descend sur toutes ces années.
Combien faut-il de temps pour bâtir un Oubli ?
Triste dépositaire de tes derniers instants,
Combien faut-il de temps à la Paix en sursis
Pour attiser les flammes d’un brasier persistant ?
Combien de ces chemins aux regards éperdus
Sur les rives du temps qui cachent leurs secrets ?
Et de « Pardon Papa » pour n’avoir jamais pu
Te dire bien des mots aujourd’hui murmurés ?
CAR
Par-delà l’horizon où rugissent mes flots,
Aux confins de ce monde d’où tu ne reviens pas,
J’entends toujours, Papa, auréolée d’échos,
Cette douleur qui joue sur ma vie… puis… s’en va…
OR
Voilà bientôt quinze ans que je me suis promis
D’enlacer pages blanches sur nos Jamais Plus,
Mais que gorge nouée, aucun mot ne me dit…
Pardon Papa si à ce jour je n’avais pu…
CAR
Par-delà l’horizon où rugissent mes flots,
Aux confins de ce monde d’où tu ne reviens pas,
J’entendrai à Jamais, Papa, tout en écho,
Cette douleur qui joue sur ma vie… puis… s’en va…
Nostalgie
30 Mai 2008
2 commentaires »
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salam
magnifique
autant d émotions pour ce texte ….
soit fortifié ma sœur
il y a des blessures douloureuses que la vie nous laisse
mais tu as raison il faut dire les choses avant qu il ne soit trop tard a ceux qu’on aiment …
bisou <3<3<3